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SNFOLC 29
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5, Allée Samuel Piriou - 29 000 QUIMPER
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06 28 28 78 59 (Marianne Trégourès)
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Marianne TRÉGOURÈS / Valérie PLOUCHARD                 

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Marianne TRÉGOURÈS /  Valérie PLOUCHARD

En cas de nécessité vous pouvez joindre un membre du secrétariat départemental (Marianne ou Valérie) en dehors des heures de permanence

 

14 mai 2017

Personnels enseignants d’orientation et d’éducation non titulaires

 

stagiaires

 

 

Plan massif de titularisation, oui.  Précarité institutionnalisée, non.

 

Les non-titulaires exercent en tant qu’enseignant, CPE, PSYEN mais subissent la précarité

À la rentrée 2015, 32900 enseignants sont non-titulaires (Bilan social 2015-2016). Cet effectif a été multiplié par 2 depuis 2005. Contrairement aux annonces du gouvernement, des postes de titulaires ne sont pas créés à la hauteur des besoins. Cela va dans le sens d’une fonction publique contractuelle. Ces personnels ont tout du titulaire : obligations de service, charge de travail mais sans les garanties statutaires en matière de traitement, de carrière et de garantie de l’emploi.  Pour justifier cette précarité, le Ministère invoque l’article 3 de la loi de 1983 définissant le statut général des fonctionnaires qui stipule que « Sauf dérogation prévue par une disposition législative, les emplois civils permanents de l'Etat, ( …) sont occupés (…) par des fonctionnaires régis par le présent titre (…) ». Pour l’Etat employeur, il y a surtout le beurre et l’argent du beurre. Les professeurs qui le souhaitent doivent avoir accès à la titularisation, là est le respect de l’article 3 de la loi de 1983 auquel FO ne cesse de réaffirmer son attachement.

  
 Non à une main d’œuvre soumise aux aléas de l’offre et de la demande

Les groupes de travail se tiennent dans les académies pour définir les critères de rémunération des non-titulaires, notamment du second degré. Le décret du 29 août 2016 dispose que la rémunération peut varier en fonction des besoins de l’académie et surtout de l’entretien professionnel.  A Toulouse, l’administration tente de revenir sur l’avancement des personnels en CDI qui bénéficiaient d’un séjour de 2 ans dans les trois premiers échelons. Cela passe à 3 ans et l’avancement est conditionné à l’évaluation : un agent qui aurait des compétences « à consolider » en serait exclu. Une grille d’évaluation est proposée, similaire à celle des titulaires pour les enseignants et identique pour les CPE et les professeurs documentalistes.  A Rouen, le rectorat envisage une rémunération à géométrie variable d’une année sur l’autre en fonction des besoins dans telle ou telle discipline. Il propose de définir des disciplines « en tension » pour lesquelles il pourrait y avoir, selon les années, des recrutements à un indice supérieur afin de susciter les vocations. L’administration tente donc finalement de remettre en cause l’avancement à l’ancienneté au nom d’une gestion à ajuster en fonction des besoins.  A Mayotte, de nombreux contractuels, à discipline et diplôme équivalant ont été reclassés à des indices de salaires différents. Le 20 avril, à l’appel de CGT, FO et SUD, 500 agents se sont mis en grève et ont obtenu satisfaction sur une partie de leurs revendications : aucune baisse de salaire, la garantie d'un indice  410 pour les collègues titulaires d'un master 2 ou plus... A Clermont-Ferrand, à Nancy-Metz, à Amiens, l’administration entend les revendications de FO qui demande un avancement de carrière à l’ancienneté et une rémunération indépendante des résultats de l’entretien professionnel. Dans l’ensemble des académies, les discussions se poursuivent. 

 


 Le SNFOLC invite les personnels à se réunir pour dresser la liste de leurs revendications.

Non à une évaluation par compétences, à la tête du client, pour les titulaires comme pour les non-titulaires !

Non à toute tentative de créer une fonction publique contractuelle soumise aux besoins locaux ! 

FO exige qu’il n’y ait aucune baisse de salaire, aucune remise en cause de ce qui a été acquis. 

FO exige un plan massif de titularisation. 

 

tract ici 04_CONTRACTUELS_communique_SNFOLC_du_4_mai_2017

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