Mobilisations à l'IA le jour de la sortie des classes !

   Ce matin les collègues de 3 Lycées brestois ( Harteloire, Ronach, Iroise) ont appris la supression d'une classe de seconde à la rentrée. A l'Harteloire , la fermeture de classe de seconde est  confirmée ; il manque 4 élèves.
On comprend que le rectorat récupère tous les moyens possibles pour pouvoir ouvrir des classes dans des lycées technologiques qui gagnent des effectifs.Pour FO, Corentin était présent dans la délégation. 4 collègues ont été reçus.  Marianne pour FO et Pasquet pour le SNES ont été refoulés par la Dasen adjointe. Le lendemain, les collègues de l'Harteloire ont prévu une conférence de presse.  On sera présent à leur côté. On ne lâche rien.
    J'ai accompagnée aussi la collègue directrice de l'école de Pennanguer Quimper convoquée par la Dasen, collègue rencontrée fortuitement à la DSDEN alors qu'on soutenait  Tous ses collègues l'accompagnaient mais sans représentant syndical bien que syndiquée Snuipp FSU.  La collègue est victime de harcèlement de quelques parents suite à un RIP devenu signalement pour enfant en danger qui a été placé temporairement en structure d'accueil. Les collègues avaient alerté depuis un mois l'IEN de secteur qui n'a rien fait. La collègue était prête à accepter d'intégrer le vivier des chefs d'établissement, sous la pression, alors que ce n'est pas ce qu'elle souhaitait. Elle craignait d'être déplacée d'office. De toute façon il n'y a pas de possibilité sur Quimper.  Résultat de l'audience : l'administration a apporté son soutien à la collègue, sera présente à la rentrée auprès des collègues, la Dasen a donné un avis favorable à la protection fonctionnelle.  J'ai conseillé à la collègue de porter plainte. L'administration a clairement dit qu'elle allait prendre le relai. La question de la sécurité des personnels a été posée car les parents entrent dans l'école comme dans un moulin, sans demander rdv aux professeurs. J'ai demandé à la Dasen d'intercéder auprès de la mairie pour faire poser un portail à ouverture télécommandée.
    J'ai saluée la SG et en ai profité pour faire avancer la situation d'une syndiquée FO AESH et suis sortie après la collègue. Marianne précise qu'à sa sortie, la collègue a crié : "Les filles, on se syndique toutes à FO. Je garde mon poste !"
J'ai assuré la collègue de notre présence à l'école, dès la rentrée et du suivi auprès de la Dsden ( mail pour s'assurer de l'accord de la protection fonctionnelle, de la présence de l'administration à la rentrée, des travaux...).

Valérie